Archives mensuelles : avril 2014

Les différences de prix selon les régions à l’étranger

Les prix des propriétés varient en fonction de l’endroit où vous souhaitez vous établir. Ainsi, vous ne payerez pas le même montant pour des condominiums neufs à Saint-Jérôme que des condos neufs à Montréal
En effet, certains facteurs, tels que la proximité aux services et le prix moyen des maisons dans un quartier en particulier (principe de régression et de progression), par exemple, font en sorte que certains secteurs sont à privilégier plus que d’autres.

 

photo Sainte-Agathe-des-Monts

Relation proportionnelle

De manière générale, on peut affirmer que plus on se rapproche des grands centres urbains, plus les prix des biens immobiliers sont élevés.
Dans la région de Montréal et de ses environs, par exemple, plus on se dirige vers le nord et plus les prix ont tendance à diminuer. Il y a, bien sûr, quelques exceptions, mais généralement, la valeur d’une maison ou d’un condo est proportionnelle à sa proximité à Montréal, ville où les prix des maisons et des condos demeurent les plus dispendieux au Québec.
À titre d’exemple, au cours du quatrième trimestre de 2013, le prix moyen des maisons unifamiliales sur l’île de Montréal était de 336 900$, comparativement à 165 180$ à Saint-Lin-des-Laurentides, 257 509$ à Sainte-Agathe-des-Monts et 230 192$ à Sainte-Adèle dans les Laurentides, selon un rapport publié par la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) au dernier trimestre de 2013.

 

Même tendance ailleurs

Si on compare Montréal avec d’autres régions du Québec, on observe la même tendance, c’est-à-dire, que plus on s’éloigne de la ville, plus les valeurs ont tendance à fléchir pour se chiffrer autour des 200 000$ et même moins dans certaines régions telles que Trois-Rivières et Drummondville, agglomérations où les prix moyens des maisons pour la même période étaient respectivement de 157 600$ et de 156 653$.
En revanche, en remontant vers les grandes villes, telles que Québec, on s’aperçoit que les valeurs moyennes ont tendance, elles aussi, à augmenter. En effet, pour la même période, la valeur moyenne d’une maison unifamiliale à Québec était de 272 432$, soit plus de 100 000$ de plus que Trois-Rivières et Drummondville. Ce chiffre tend à diminuer à mesure que l’on se dirige vers le nord-est de la province, dans des régions telles que Baie-Comeau, par exemple, où le prix atteignait les 157 969$ pour le même trimestre.

 

La copropriété

Le même phénomène s’observe du côté de la copropriété. Bien que le marché des condos sur l’île de Montréal soit favorable aux acheteurs cette année – en effet, le marché de la métropole est aux prises avec un important surplus d’unités neuves qu’il doit écouler – les prix des copropriétés demeurent tout de même élevés à Montréal si on les compare avec ceux d’autres régions. Alors que le prix moyen d’un condo était de 263 662$ à Montréal au cours des 12 derniers mois, toujours selon la FCIQ, il était de 160 824$ à Sainte-Adèle et de 202 082$ à Saint-Sauveur.
À la lumière de ces résultats, il n’est pas étonnant que de plus en plus de gens choisissent de s’installer en périphérie de Montréal et plus particulièrement au nord de l’île, à Laval et dans les Laurentides, où les prix des propriétés sont beaucoup plus abordables.

Conseils aux propriétaires

De nombreux propriétaires qui viennent d’acquérir dans leur premier bien immobilier sont déçus : leurs fantasmes de liberté s’effondrent et ils déchantent rapidement.

Etre propriétaire, ce n’est pas si facile.

Accéder à la propriété, ça peut faire rêver : plus besoin de dépendre d’un bailleur arnaqueur, fierté et indépendance sont les chevaux de bataille des personnes dont le souhait est de devenir propriétaire. Mais la réalité est parfois bien moins rose : travaux imprévus, assurance, impôts locaux, charges, crédits… ce sont autant de frais que le primo-accédant n’avait pas envisagé. Sans parler de ceux qui comptaient en plus sur des avantages fiscaux et qui n’en bénéficient pas au final.

Il vous faut bien prendre en considération tous les aspects de votre investissement, anticiper sur le long terme pour ne pas se retrouver la gorge nouée. Si les fins de mois sont rudes (à cause de dépenses surprises ou tout simplement d’un chômage), l’astuce peut être de réduire les mensualités du crédit et de réaménager les remboursements. Consultez votre banquier, il vous aidera à trouver la meilleure solution adaptée à votre situation. Si vous avez pour projet d’effectuer des travaux, mesurez-en bien les coûts en faisant appel à plusieurs professionnels du bâtiment ou à des architectes.

Se constituer un parc locatif.

Vous disposez d’une coquette somme sur votre compte et voudriez l’investir ? L’achat d’appartements à destination locative peut être une solution pour vous. A condition de vérifier que le quartier en vaut la chandelle, qu’il existe des commerces de proximité, que le bien est correctement desservi par les transports publics, et que le loyer fixé respecte le marché de l’immobilier (après avoir effectué une analyse des loyers d’autres appartements disposant des mêmes caractéristique, peut-être en consultant des agents immobiliers). Si tous ces critères (généralement recherchés par les locataires) sont respectés et que les pièces sont en bon état et aux normes, vous n’aurez aucun mal à louer votre bien. Cela vous constituera une source de revenu mensuelle pour une retraite confortable.

Se renseigner sur les taux de crédit immobilier.

Un bon dossier profitera d’un taux fixe avantageux de 3%, contre 3,10% (sur quinze ans) et 3,45% (sur vingt ans). Pour cela, vous devrez montrer patte blanche au banquier. Et peut-être avoir recours aux services d’un courtier qui fera monter la mayonnaise en amenant sur le tapis des offres concurrentes.

Pour des conseils sur l’investissement locatif, suivez ceux de la Méthode Larcher.

Exit le BBC de la RT 2012, place au label BEPOS de la RT 2020

Fondatrice du label BBC de la RT 2012, l’association Effinergie a récemment dévoilé son nouveau label BEPOS (Bâtiment à Énergie POSitive). Il entrera en vigueur dans l’hexagone au début de l’année 2020, sous la réglementation RT 2020 avec plusieurs modifications. Tour d’horizon.

BBC à la RT 2012, BEPOS à la RT 2020

Le label Bâtiment de Basse Consommation ou BBC a été mis en place en 2012 par l’association Effinergie dans le but de réduire la consommation énergétique nécessaire pour chauffer et climatiser les habitations standards, qu’elles soient individuelles ou collectives.

Il a ainsi été convenu de limiter la consommation annuelle d’énergie à 50 kWh/m . Autrement dit, la consommation énergétique primaire pour la production d’eau chaude sanitaire, la climatisation, le chauffage, la ventilation, ainsi que l’éclairage et les différents systèmes auxiliaires devront être en dessous des 80% de la consommation normale conventionnelle.

Effinergie vient également de révéler la naissance de la nouvelle norme Bâtiment à Énergie Positive ou BEPOS pour succéder au BBC. Techniquement, elle entrera en vigueur le 1er janvier 2020 pour s’appliquer aux futurs logements neufs.

Caractéristiques du BEPOS de la RT 2020

La nouvelle norme BEPOS de la RT 2020 vise à apporter plusieurs changements dans le parc immobilier, notamment au niveau de la consommation d’énergie. Son principal objectif est de réduire au maximum la consommation énergétique d’un ménage tout en produisant efficacement de l’énergie. Plusieurs critères sont donc à prendre en compte :

  • Renforcement de l’isolation thermique (isolation par l’extérieur, isolation des combles et toitures…)
  • Installation de fenêtres de qualité avec une isolation optimale pour une étanchéité parfaite à l’air
  • Isolation par l’extérieur pour éliminer les différents ponts thermiques
  • Limitation maximale des déperditions de chaleur par renouvellement d’air : récupération de chaleur sur air vicié avec une ventilation double flux
  • Utilisation des panneaux solaires : capteur photovoltaïque ou thermique, pompe à chaleur, aérogénérateur
  • Utilisation d’appareils ménagers à basse consommation (ordinateurs, électroménagers…)
  • Épuration naturelle au moyen du lagunage
  • Récupération des eaux de pluie

Ces nombreuses modifications permettront de réduire la consommation d’énergie non renouvelable pour produire suffisamment d’énergie renouvelable.

Vous trouverez d’autres informations en cliquez ici

Les 5 postes réglementaires concernés par le BEPOS de la RT 2020

Bien que le BBC soit une solution indispensable pour économiser en électricité et en gaz, la norme BEPOS, quant à elle, se veut d’être une nouvelle réglementation thermique efficace pour générer de l’énergie positive. La norme BEPOS ne prend en compte que les cinq postes suivants :

  • la ventilation
  • l’éclairage
  • l’ECS ou eau chaude sanitaire
  • le chauffage et les appareils auxiliaires
  • l’électrodomestique : appareils électriques (radio, TV, ordinateur…) et électroménagers (machine à laver, sèche-linge…)

Seules les nouvelles habitations respectant ces usages pourront prétendre à ce nouveau label d’ici 2020.

La colocation : ultime solution ?

Combattre la solitude ou économie d’argent, tout le monde s’y retrouve. Et surtout les personnes de moins de 30 ans. 

Avantages principaux.

Les prix de l’immobilier n’ont jamais été aussi élevés, et il devient assez compliqué pour les budgets ne serait-ce que moyens de parvenir à trouver des logements dont le loyer corresponde à leurs critères. La réponse intermédiaire est de vivre en colocation, pour partager les frais. Mais pas seulement ! Le mode de vie à plusieurs est devenu très tendance chez les jeunes, qui veulent éviter la solitude et partager une expérience. Prendre des repas, regarder un film ou écouter de la musique est toujours plus agréable quand on peut le faire avec son colocataire. Ces scènes de vie quotidienne font partie des bons moments qui ponctuent notre journée. Exception à l’époque, ce mode de logement est devenu un « passage obligatoire ». Que l’on aime ou que l’on s’y sente moins à l’aise, la colocation s’est transformée ces dernières années en expérience à vivre.

Ceux auxquels on pense après.

C’est partager un loyer, certes, mais c’est aussi se répartir les taches ménagères et les frais de bouche, tout comme les dépenses exceptionnelles (plomberie, électricien). C’est habiter dans un logement plus grand et payer moins cher, tout en bénéficiant des aides au logement de la CAF.

C’est également rencontrer des personnes, accroître son réseau social, être sûr de compter sur quelqu’un en cas de pépin. C’est découvrir une autre culture, une autre façon de penser, voire parler une autre langue pour ceux qui ont la chance de vivre avec des étrangers !

Avantage pour les bailleurs.

Et pour les propriétaires, c’est un sacré bénéfice : en règle générale, le loyer d’un même logement peut être revu à la hausse de 15 à 20% pour une location destinée à de la colocation par rapport à celle d’un couple.

éléments pour l'achat

Les éléments à considérer avant d’acheter une maison

Vous convoitez une superbe propriété sur un terrain à vendre de la Rive-Sud de Montréal ? L’achat d’une maison sera probablement le plus grand investissement de votre vie. C’est pourquoi il importe de prendre en considération certains éléments avant de faire le grand saut et de signer l’acte définitif de vente qui vous liera légalement à votre nouvelle propriété… pour le meilleur et pour le pire. Voici donc quelques éléments à considérer avant de vous mettre la corde au cou.

 

L’âge de la maison

Plus la maison que vous convoitez est âgée, plus le prix risque d’être alléchant, mais plus les risques seront également élevés qu’elle nécessite des rénovations et des réparations majeures. Ainsi, avant d’apposer votre signature sur l’acte de vente, prenez le temps d’évaluer tous les risques qu’acheter cette propriété implique. Si vous n’êtes pas convaincu de son état, vous pouvez faire appel aux services d’une firme spécialisée pour la faire inspecter, car souvent, les paroles rassurantes du vendeur ne suffisent pas.
Portez une attention particulière à l’état de la toiture et des fenêtres, car ce sont les travaux de rénovation qui coûtent le plus cher.

 

Les garanties du Québec

Si vous achetez une maison neuve, vous pourriez être éligible au Plan de garantie Québec des maisons neuves du gouvernement du Québec. Vérifiez que votre constructeur détient bien une licence d’entrepreneur général émise par la Régie du bâtiment du Québec et qu’il est bien accrédité par l’un des trois administrateurs du Plan de garantie, sans quoi, vous n’y aurez pas droit et devrez souscrire une assurance privée.
 
Cette garantie vous offre une protection contre les retards de livraison et les vices de construction découverts pendant ou après la réception de votre bâtiment.
Bien que votre maison soit neuve, vous devrez quand même la faire inspecter par un professionnel avant la réception pour voir si tous les travaux sont conformes.

la garantie légale pour une maison  

La garantie légale

Si vous faites l’acquisition d’une maison usagée, vous êtes protégé, sauf en cas d’indication contraire, par la garantie légale contre les vices cachés, qui oblige le vendeur à garantir son bien vendu contre les défauts. Puisqu’elle n’est pas toujours incluse avec la vente de la maison, il faut vous informer au vendeur si elle s’applique ou non à la propriété. Dans le cas contraire, vous pourriez être tenté de ne pas accepter d’acheter le bien immobilier si vous estimez que les risques sont trop élevés.
 
Informez-vous également à savoir si la maison a déjà été victime de sinistre. Si oui, le propriétaire est tenu par la loi de vous le dire. S’il omet de vous en parler et que vous le découvrez par la suite, vous pourriez intenter un recours contre lui en cas de dommage.

 

L’environnement

Trop de gens achètent une maison sans s’informer sur le quartier dans lequel ils s’apprêtent à emménager. Puisque vous y passerez une bonne partie de votre vie, prenez un après-midi pour sillonner les environs, questionner vos voisins, vous informer sur les habitants du quartier, sa sécurité, etc. Ce sont des détails qui, sur le coup, peuvent vous paraître anodins, mais qui pourraient vous éviter 10 ans de cauchemar, alors pensez-y bien.

 

Le chasseur immobilier

Un chasseur immobilier, c’est un peu comme un agent immobilier, sauf qu’il n’a aucun lien avec le vendeur ou le bailleur. La seule personne à qui il doive rendre des comptes, c’est vous !

Déterminez avec lui vos critères et il se chargera à votre place de scruter les annonces, d’appeler les propriétaires ou les locataires, prendra des RDV et planifiera vos visites ou visitera à votre place si votre emploi du temps ne vous permet pas de vous déplacer, pour vous faire un compte rendu final et sélectionner les biens qui correspondent le mieux à vos exigences, pour enfin négocier les prix. Il sera votre interlocuteur principal avec les agents immobiliers et les propriétaires. Sa particularité réside dans le fait qu’il détienne un mandat de recherche effectué pour le compte de l’acheteur.

Ses missions

  • il décortique les annonces immobilières
  • il relance les agences
  • il contacte les vendeurs
  • il organise des visites
  • il négocie le prix d’acquisition
  • il trouve des financements et aide à monter le dossier
  • il vous conseille en matière de juridiction, de fiscalité

Un autre avantage

Le chasseur immobilier est un professionnel de l’immobilier qui se dédie entièrement à votre projet et s’adapte à vos demandes. Ne perdez plus de temps à écumer les annonces papier, en ligne, à rôder en voiture dans le quartier souhaité en espérant découvrir un nouveau panneau « A VENDRE ». Le chasseur immobilier s’occupe de tout pour vous, et parfois mieux que vous car il sait poser les bonnes questions, trouver les éventuelles failles : il porte un regard extérieur neutre sur le bien immobilier ce qui l’empêche d’être emballé et d’être aveuglé par des détails que vous pourriez occulter à la visite. Quand les sentiments interviennent, c’est mal parti ! C’est pourquoi l’intervention d’une tierce personne est cruciale, pour plus d’objectivité et de partialité. Ainsi, à la signature, vous avez la garantie d’investir dans un logement qui vous corresponde à 100% et qu’il n’y aura pas de mauvaise surprise dans le futur. En plus de rechercher pour vous un toit, il cherche aussi à vous satisfaire et à ce que vous vous sentiez à l’aise dans votre espace.

Pour en avoir la liste complète, cliquez sur ce lien et vous trouverez toutes les informations que vous désirez sur ce métier et les services qu’ils proposent.

Vaut-il mieux acheter un bien immobilier à plusieurs ?

Accéder à la propriété est devenu de plus en plus difficile en raison de l’augmentation des tarifs des biens à la vente. C’est pourquoi l’habitat participatif a la cote en France en ce moment : peur de la solitude, avantages financiers, tout le monde y retrouve son compte. 

L’habitat participatif, c’est quoi ?

On appelle « habitat participatif » un bien immobilier acheté et divisé entre plusieurs propriétaires, qui jouissent de leur propre logement mais qui partagent des lieux communs comme la buanderie, le jardin, ou le garage. Ce type d’habitat est soit :

  • une Société Civile Immobilière : chaque associé apporte une somme d’argent, vous créez la SCI à plusieurs et la société devient propriétaire du bien immobilier. Sans objet commercial, cette société peut être constituée de minimum deux personnes et n’a pas de chiffre maximum d’associés, à condition qu’il s’agisse d’une association de personnes physiques et morales, d’un ensemble de personnes physiques ou d’un ensemble de personnes morales
  • une copropriété : selon la définition du Service Public, c’est une « organisation d’immeuble répartie en lots. Cette forme existe dès lors qu’un immeuble est divisé entre 2 propriétaires. La copropriété est fondée sur un acte, le règlement de copropriété, et sur la réunion de copropriétaires en un groupement, le syndicat. Un représentant, le syndic de copropriété, est désigné pour gérer son fonctionnement et son entretien, en collaboration le plus souvent avec le conseil syndical. Le dossier ne traite pas des lotissements. »

Les points positifs

  • c’est moins cher (entre 15% et 20% d’économies) que de construire un bien immobilier individuel
  • on échappe à la solitude, on passe de bons moments
  • il est plus facile de couvrir de multiples sites d’offres immobilières à plusieurs, et de visualiser l’ensemble des possibilité d’achat de biens

Les points négatifs

  • monter un tel projet prend plus de temps : il faut compter environ 3 à 5 ans pour concrétiser l’idée, du fait qu’il faille obtenir l’accord de toutes les banques (toutes ne sont pas encore au fait de ce mode d’acquisition) et un accord juridique
  • il faut que les associés se réunissent chaque année dans le cas de la création d’une SCI
  • de même, dans le cas d’une SCI, les associés devront tenir un registre assez strict et une comptabilité rigoureuse
  • créer une SCI a un coût : entre 900 et 2 000€ selon le professionnel consulté

Si vous habitez dans le Val-de-Marne, renseignez-vous sur les prix pratiqués sur le marché !

investir dans la loi duflot

Investir écologiquement avec la loi Duflot 2014

La loi Duflot : principe et définition

Dispositif fiscal remplaçant la loi Scellier, la loi Duflot 2014 a été mise en place par le gouvernement afin de dynamiser la construction de logement neuf. Ainsi les investisseurs souhaitant réaliser un projet en loi Duflot 2014 bénéficie d’un avantage fiscal. Sous forme de réduction d’impôt cet avantage fiscal s’élève à 18% du montant de l’acquisition et peut ainsi atteindre la somme de 54 000 € directement déductible des impôts.

 

Quelques conditions en loi Duflot

Avant de prétendre à la réduction d’impôt, il est nécessaire de respecter certaines conditions d’éligibilité prévues dans le cadre du dispositif loi Duflot 2014. Parmi ces conditions, la mise en location de l’appartement au titre de résidence principale pour une durée de 9 ans ainsi que respecter un certain niveau de consommation énergétique. Le niveau de performance énergétique RT2012 est ainsi requis pour les permis de construire des logements neufs ou en VEFA déposé après le 1er janvier 2013.
Ainsi le label RT2012, condition de la loi duflot 2014, fixent à 50 kWhep/m².an la consommation maximale d’un logement, soit 5 fois moins que la consommation énergétique moyenne.

 

Label RT 2012, les points positifs et négatifs en loi Duflot ?

De nombreux investisseurs et autres professionnels de l’immobilier se plaignent du surcoût qu’incombe cette nouvelle condition d’éligibilité dans le cadre de la loi Duflot sur le prix d’acquisition d’un appartement loi Duflot. Ainsi une augmentation de 5% à 7% s’installe entre un logement loi Duflot Labellisé RT2012 et une construction en 2005.

Néanmoins il faut regarder sur le long terme pour comprendre que ce surcoût peut très rapidement être rentabilisé. Diminuant la consommation énergétique de 4 à 5 fois moins qu’un logement classique il est possible d’effectuer de réelles économies. Il est également prouvé qu’un appartement possédant un faible indice énergétique se  vend plus rapidement mais également à un prix plus élevé.

Enfin, suite à la mise en place de cette nouvelle condition d’éligibilité qu’est le Label RT2012, la plupart des résidences se nichent au cœur d’éco-quartiers composés de nombreux espaces verts, et proposant ainsi un cadre de vie reposant à proximité des villes les plus dynamiques telles que Lyon, Montpellier, Bordeaux ou encore Paris.

Passez au home staging avant de vendre

Le home staging correspond au réaménagement d’un intérieur, en vue de vendre son bien immobilier plus facilement. Il ne s’agit pas de redécorer pour que cela nous plaise, mais bien pour que le prospect se projette davantage dedans et puisse imaginer ses meubles, ses affaires personnelles, sa vie.

Depuis quelques années, le secteur de l’immobilier connaît une crise, responsable de la hausse des prix et de l’hésitation ainsi provoquée. Il ne suffit plus de ranger son intérieur pour déclencher un coup de coeur chez le visiteur. Désormais plus méfiants, plus indécis, les éventuels acquéreurs ont revu leurs standards à la hausse. Dans l’idée d’en faire un logement témoin, vous devez dépersonnaliser votre habitat, supprimer vos affaires personnelles, le dépouiller de toute trace de vous afin que le visiteur puisse emménager mentalement, faire des aménagements dans sa tête. Bref, qu’il se sente déjà chez lui, alors qu’il est encore chez vous. D’ailleurs, vous devez penser au fait qu’une fois votre maison en vente, elle ne vous appartient plus : elle est la propriété du marché immobilier.

Il faut que le décor plaise, mais qu’il soit neutre; il faut que la pièce soit dégagée, pas encombrée, que vos photos de famille au ski, vos souvenirs de vacances au Mexique et les peluches de vos enfants aient disparu. Exit les bibelots, rachetez des tapis et des rideaux neufs, et n’oubliez pas les finitions ! Un coup de peinture par ci, un joint de fenêtre relogé par là, un store banne réparé… Ces petits détails que vous ne voyez plus vont sauter aux yeux du futur acquéreur et le dissuaderont.

Loi ALUR : les nouveautés 2014

Votée le 20 mars, la loi garantissant l’Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové va chambouler le paysage locatif. Zoom sur les 10 mesures qui vont ravir et secouer bailleurs et locataires :

  1. les mensualités vont baisser avec l’encadrement des loyers : ainsi, le pouvoir d’achat des foyers augmentera
  2. la Garantie Universelle des Loyers protègera les propriétaires des impayés
  3. de la même façon, les locataires seront protégés : les honoraires des agences seront plafonnés, les pièces justificatives à fournir seront moins nombreuses et un formulaire type de contrat de location sera créé pour éviter les abus des agences
  4. les marchands de listes de biens immobiliers à louer seront dans l’obligation de posséder l’exclusivité sur les logements figurant sur leurs listes
  5. l’encadrement de l’activité et des tarifs des syndics sera amélioré : un fonds de prévoyance sera créé, visant à ce que l’accès au financement de travaux soit simplifié
  6. l’accès à un logement social et le traitement des dossiers seront plus faciles et vous aurez la possibilité d’en suivre l’état directement en ligne sur la plateforme dédiée
  7. les logements insalubres seront traqués, et leurs bailleurs seront pénalisés d’une amende à hauteur de 1 000€ par jour s’ils n’entreprennent pas des travaux de réhabilitation.
  8. comme vu dans notre article précédent, la trêve hivernale a été prolongée de 15 jours et englobera également les occupants illégaux (dits « sans droit ni titre »)
  9. les nouvelles solutions de logement, comme l’habitat collaboratif (acheter un bien immobilier à plusieurs et en partager des pièces communes pour économiser de l’argent), seront mises en avant grâce à la rédaction de statuts juridiques spécifiques
  10. la protection de l’environnement fera partie de l’équation : ainsi, on privilégiera l’expansion de « l’habitat léger » (type yourtes ou mobil-homes); les terres naturelles et agricoles seront davantage protégées; l’artificialisation des sols sera interrompue