Le marché de l’immobilier n’est pas aussi clément pour les petites villes qu’il ne l’est pour les grandes.
Pour les anciens bâtiments, il se trouve que les prix résistent mieux à la crise immobilière dans les grandes villes, alors qu’ils baissent bien plus dans les petites.
Quand il s’agit de l’immobilier ancien, on se rend compte qu’en 2014 peu de villes françaises ont vu leurs prix augmenter. En effet, on constate plus généralement une chute des tarifs (-2,2% pour l’année dernière, contre -1,7% en 2013).
En revanche, ces baisses n’équilibrent pas la balance car entre 1998 et 2007, les prix de l’immobilier avaient bondi. Le marché revient à la normale peu à peu, mais on observe une différence entre les grandes et les petites villes.
Par exemple, les prix baissent dans les villes moyennes (comme Reims, Saint-Etienne, Dijon ou encore Caen) : -10% de façon générale, ce qui ramène le mètre carré à environ 1 900 €. Sans parler des villes comme Havre, Brest ou Rouen dans lesquelles le prix de l’immobilier ancien a chuté de 15% sur les ventes. Plus on s’éloigne des grandes villes, moins les prix sont élevés.
Le plus marquant reste à Paris, ville dans laquelle l’écart est d’autant plus creusé entre les arrondissements.
Les grandes agglomérations quant à elles enregistrent de faibles baisses car elles attirent toujours. Même, on peut parfois assister à une légère augmentation comme à Toulouse ou à Lyon. Par contre, petite chute pour les villes comme Strasbourg, Lille et Marseille (réputées très chères).