De plus en plus de jeunes se sont lancés dans le start up, un métier en vue avec le développement du numérique. Ils étaient 103 200 en 2015 selon les statistiques officielles et ce nombre a augmenté cette année. En Flandre, par exemple, il faut compter actuellement 7% de starters en plus contre 4,8% à Bruxelles et 3,5% en Wallonie.
Bonne profession mais à risque
Ces starters font partie de ce qu’on appelle les indépendants en termes professionnels. Cette catégorie sociale qui prospère est cependant classée dans la catégorie des professions à risque pour les organismes de prêt en Belgique
Selon une enquête auprès d’organisations syndicales, il est très difficile pour les indépendants actuellement d’accéder à la propriété immobilière. Les organismes de prêts sont plus que méfiants et 90% des dossiers sont refusés.
La raison principale du refus des banques
Le prêt immobilier est étalé sur le long terme. Il exige un revenu stable et régulier car les mensualités seront payées sur 15 ans à 30 ans. D’après Jonathan Lesceux de l’Union des Classes Moyennes, les Banques connaissent la longévité des starters qui est en moyenne de 5 ans. Au bout de ce laps de temps, 7 Start up sur 10 disparaissent.
A la recherche d’un domicile/ bureau
Le travailleur indépendant dont le starter généralement souscrit un prêt important. Il a besoin d’un logement assez vaste qui lui servira de résidence principale et de bureau de travail avec un nombre assez élevé de personnel. C’est le cas des professions libérales ou de services.
Trois catégories socio professionnelles concernées
Les jeunes et ce qu’on qualifiait d’isolés étaient ceux à qui il était impossible de décrocher un prêt immobilier. 16% d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté confie Jean François Dondelet, Secrétaire politique auprès du Syndicat des Indépendants et des PME ou SDI. Les indépendants comme les starters sont devenus victimes, eux aussi, de l’inflexibilité des organismes prêteurs même si leur business est florissant.
Critères et conditions des banques
Les organismes prêteurs ne discutent d’abord qu’avec le profil et les chiffres. Pour espérer accéder à un crédit hypothécaire, le candidat a besoin de prouver qu’il dispose d’un revenu stable qui répond à la durée du remboursement et disposer d’un apport personnel conséquent et hypothéquer le bien concerné.
Les starters vont croitre et les courtiers souhaitent des mesures de la part du gouvernement belge.