En cette même période chaque année, les étudiants partent à la conquête de leur futur logement pour la rentrée. A nouveau, presque dans un mouvement de solidarité, ils vont devoir faire face à des difficultés comme les loyers trop élevés, le peu d’offres ou le mauvais état des logements proposés.
Mais, une des plus grandes difficultés reste la présentation d’une caution répondant aux critères établis par le bailleur… Pas toujours légal.
ILLEGAL OU PAS ?
L’association CLCV (Association Nationale de défense des consommateurs et usagers) recense une quantité déplorable de demandes purement illégales concernant les documents exigés aux candidats à la location d’un appartement parmi ces demandes : un certificat de naissance, un numéro de sécurité sociale ou le versement d’un an de loyer d’avance.
Si la loi de 1989 précise les documents qui peuvent être demandés à un locataire, ce n’est cependant pas le cas pour les personnes qui se porteront caution.
QUELLE SOLUTIONS ?
Egalement, suite à l’enquête de la CLCV, la demande d’un chèque de réservation souvent équivalent à un mois de loyer est souvent versé par les locataires.
La nécessité d’un encadrement des loyers est donc évidente et prévue avec le projet de loi Duflot ainsi que la mise en place d’une garantie universelle des loyers impayés.
La CLCV milite également pour un assouplissement des règles régissant une colocation et plus précisément concernant la clause de solidarité. A découvrir ici.