Après une année plutôt sombre, les ventes dans le secteur de l’immobilier haut de gamme reprennent. Quoi de plus normal, la baisse des prix, de 5 à 8% ravivant l’intérêt des investisseurs étrangers mais aussi des Français.

Une baisse significative.

La première raison à cette reprise ? Les prix. « Cette reprise du marché du luxe, la première depuis le trimestre 2012 est à mettre en grande partie au crédit de la baisse des prix intervenue sur les appartements et hôtels particuliers d’une valeur supérieure à 2 millions d’euros », estime Daniel Féau, acteur important dans le secteur de l’immobilier du luxe.

Avec une baisse de prix de 5 à 8% associée à des taux extrêmement bas, le pouvoir d’achat revient désormais à la clientèle fortnuée.

« Nos clients arrivent à obtenir des taux de 2.5% sur 15 ans, c’est la première fois que je vois des taux pareils », explique Thibault de Saint-Vincent, PDG de Barnes, autre acteur immobilier à l’échelle mondiale.

Une niche fiscale.

Les acheteurs, majoritairement des français sont attirés par la baisse des prix, et surpris de se retrouver en concurrence. En effet, les étrangers sont devenus rares, représentant désormais moins de 20% des acquéreurs en 2013 contre plus de 40% il y a encore deux ans.

Les Américains reviennent tout de même à la charge, une clientèle qui avait disparue pendant plusieurs années suite à la chute du cours du dollar. Ces derniers viennent investir à Paris, espérant faire de bonnes affaires compte tenu du contexte économique Français.

A défaut d’une stabilité fiscale, Paris attire toujours les étrangers à la recherche d’une stabilité politique ; principalement pour ceux  « qui raisonnent à long terme », conclut Thibault de Saint-Vincent.

Source : Les Echos