Qu’il s’agisse de s’offrir le cadeau d’une place de stationnement sécurisée et garantie, ou d’investir dans une source régulière de revenu locatif, l’acquisition d’un garage est une question qui peut avoir grand intérêt, à condition de se la poser dans le bon sens.
Sur la voie des avantages.
Un garage, c’est un actif immobilier dans lequel on peut investir facilement : moins coûteux qu’un studio, son montant oscille entre quelques milliers et plusieurs dizaines de milliers d’euros. Côté rentabilité, l’acquéreur peut généralement tabler sur 6 à 8% engrangés chaque année. Côté dépenses, un garage ne nécessitant que très peu d’entretien, il faut simplement prévoir de s’acquitter d’un impôt foncier dans le cas où l’on est propriétaire d’un bien en résidence principale localisé dans le kilomètre avoisinant. Côté sérénité, en cas d’impayé de loyer ou de difficultés relationnelles, on peut compter sur la possibilité de résilier un bail tous les trois mois. Et dans le cas où l’on était auparavant locataire d’un garage, l’achat de son propre emplacement permettra de faire des économies considérables sur le long terme, et de mettre de côté un petit bas de laine utile et rassurant, non soumis à l’inflation.
Dans le box des inconvénients.
Dans le cas où l’on destine son garage à la location, mieux vaut savoir à quoi s’en tenir en terme d’attractivité géographique et de contexte urbain de stationnement. On ne louera pas aussi facilement un garage dans une grande métropole dynamique, dont toutes les zones sont soumises à la tyrannie du stationnement payant et qui sera susceptible d’intéresser de nombreux automobilistes en difficulté pour se garer, que dans une petite banlieue morose et sinistrée, où personne n’aura l’idée de venir vivre ou commercer. Mieux vaut ainsi précéder son achat d’un examen réaliste et rigoureux du marché local, d’une revue exhaustive des offres de locations en cours, et d’un état des lieux instructif des diverses possibilités de stationnement existantes.