De manière générale, il ne fait plus bon vendre dans la banlieue sud-parisienne, et les investisseurs classiques et les jeunes acheteurs ont aujourd’hui tendance à déserter le marché. Après avoir crisé en eaux troubles, les prix finissent par piquer du nez dans des communes telles Vitry-sur-Seine ou Alfortville, et qu’il s’agisse de pavillons ou d’appartements, le nombre de transactions chute considérablement et surement.
Une conjoncture urbaine rendant l’investissement plus accessible, plus abordable et plus séduisant.
Cela étant dit, certains acquéreurs envisagent tout de même de descendre hors de Paris pour se dénicher un logement plus abordable sans pour avoir à déménager de secteur résidentiel, s’éloigner de leur travail ou se distancer de leurs amis. Voilà comment une ville comme Villejuif voit actuellement s’accroitre sa potentialité immobilière de façon notable, d’une part grâce au projet de mise en œuvre de l’extension de la ligne 14, et d’autre part grâce à la planification de la construction de nouvelles gares faisant partie du futur Grand Paris, le tout promettant de faire grimper la valeur des logements individuels et collectifs de la commune, et de rentabiliser les emprunts et les immobilisations de capitaux fonciers.
Des zones résidentielles ciblées et des estimations hétérogènes.
Alors que dans le secteur Louis Aragon, le prix de maisons moyennes (environ trois pièces) avoisine les 300 000 euros, il faut maintenant tabler sur 4500 à 5000 euros pour acquérir un bien situé dans les proches environs du métro Paul-Vaillant Couturier. Mais la médaille d’or immobilière locale appartient quant à elle aux constructions récentes du quartier Léo-Lagrange, avec des habitations récentes qui se négocient à plus ou moins 5500 euros le mètre carré. Reste à savoir si le quartier tiendra ses promesses en matière d’urbanisation et de mixité.