Studio meublé traditionnel ou résidence étudiante ? Neuf ou ancien ? Petite ou grande surface ? À proximité du campus universitaire ou au cœur de la ville ? Voilà tant de questions auxquelles il faut savoir répondre afin d’investir le plus rentablement possible dans un logement pour étudiants.
Une demande colossale, et deux alternatives locatives.
Acheter un logement destiné à la location étudiante affiche de nombreux gages d’investissement gagnant : 9/10èmes du million d’étudiants qui cherche annuellement à se loger en France ne trouvant ni internat ni cité universitaire à occuper, la demande de location privée est un terreau fertile qui s’engage à porter ses fruits. Pour les candidats à une telle acquisition, deux options se profilent et se justifient selon le profil de l’acheteur et son contexte d’achat : le meublé ancien et le neuf en résidence.
Le charme fiscal de l’ancien.
L’achat d’un studio meublé ancien brille par sa disponibilité sur le marché et par son prix attrayant. Mais afin de le rentabiliser au plus vite et au mieux, l’acheteur doit privilégier un emplacement au centre-ville, à proximité des bars, des librairies, des commerces et de tout ce qui a trait à la vie étudiante urbaine et branchée. Cerise comptable sur le studio, il sera possible à un investisseur soumis au régime réel d’imposition de déduire fiscalement toutes les charges au bien (prix d’achat et acquisition de meubles), et de minimiser considérablement sa taxation.
La fonctionnalité rentable du neuf.
Côté logement neuf en résidence, on table sur le versant all inclusive de l’offre (le studio étant géré par un exploitant privé, l’acheteur s’économise le temps et le stress de la location et de l’administration locative), et aussi sur les avantages fiscaux (on peut se faire rembourser la TVA correspondant à l’achat de ce type de bien, et on peut aussi entrer dans le dispositif Censi-Bouvard de réduction d’impôts). Attention toutefois à se mettre d’accord sur le prix des loyers pratiqués : un logement loué trop cher sur un campus éloigné du centre aura du mal à trouver indéfiniment preneur, et c’est le rendement de l’investisseur qui sera le premier touché.