Que l’on soit tout seul à occuper un logement, ou un groupe d’amis, dans tous les cas il faut verser une caution locative qui est un dépôt de garantie en cas d’impayé ou de dégradation des pièces.
Définition de la caution
Il existe deux sortes de cautions : la classique et la solidaire. La caution, c’est une avance gratuite : le propriétaire prévoit qu’il y aura des détériorations, il encaisse le chèque au moment de la signature du contrat de bail. Puis, si l’appartement est dans le même état à la sortie qu’il l’était à l’entrée, il vous restituera le chèque. Par contre, si, lors de l’état des lieux, le propriétaire de votre logement constate qu’il y a des dommages, il pourra en estimer les frais et se servira de l’argent de la caution pour les régler.
La caution solidaire
La caution solidaire est une garantie apportée à un bailleur : une fois signée, le cautionnaire (personne physique ou morale) s’engage à exécuter le contrat dans le cas où le locataire ne serait pas à même de le respecter lui-même. Si un propriétaire constate un premier impayé, il va directement se tourner vers la personne qui a signé la caution solidaire, sans même contacter au préalable le locataire. La caution recevra une lettre recommandée avec avis de réception et devra immanquablement s’acquitter du montant dû, sous peine de se voir dans l’obligation de verser non seulement le loyer impayé, mais aussi des pénalités de retard.
En cas de colocation
Ce contrat, à la différence d’une caution classique, traite les locataires (dans le cas d’une colocation par exemple) comme s’ils ne formaient qu’une seule et même personne : à ses yeux, le groupe devient unité. Ainsi, si l’un des locataires ne peut assurer de régler sa mensualité, ses colocataires seront obligés, par ce contrat, de s’en charger pour lui. Dans un autre cas, si l’un des locataires désirait partir sans avoir donné congé, il devrait se « désolidariser » et les locataires qui restent devront établir et signer un nouveau contrat de location, dans lequel il sera précisé qu’ils se chargent de payer la part de celui qui quitte le logement. De plus, il sera impossible aux locataires qui restent de trouver un nouveau coloc car c’est interdit par les règles de la clause du contrat de solidarité. Si, en revanche, il donne congé, il devra assurer les mensualités du loyer jusqu’au terme du contrat de location.