L’année 2014 aura rendu de nombreux vendeurs malheureux : devant la faible demande, ils se sont vus dans l’obligation de nettement baisser le prix de leur bien mis en vente. C’est surtout au cours du deuxième semestre que le « crash » a eu lieu, avec une baisse de 2,8% du nombre de transactions immobilières.
Mais les chiffres ne semblent pas inquiéter les professionnels de l’immobilier, car le recul ne représenterait cependant que 10% par rapport aux années à fortes transactions. De plus, l’activité aurait repris à l’automne et il y a de quoi se réjouir.
Cette baise des prix a été constatée dans tout l’Hexagone (à l’exception du Limousin). Ce sont particulièrement le Poitou-Charentes, le Languedoc-Roussillon et l’Auvergne qui sont les principales victimes.
Alors que des notaires prédisaient en octobre qu’à Paris, le prix mètre carré moyen passerait sous le seuil des 8 000 €, il se trouve qu’en fait il s’est fixé à 8 230 €. Si les prix sont en chute libre depuis 2011, il n’en reste pas moins qu’un acquéreur de l’an 2000 peut toujours vendre son bien jusqu’à 112% plus cher que le prix qu’il l’a acheté en 2000.
De plus, les négociations entre prospects et vendeurs sont de plus en plus tendues et pénibles. Si en 2011, les ventes se concluaient en l’espace de 78 jours, il faut désormais compter 95 jours minimum. Ce sont surtout les appartements qui prennent le plus de temps pour les négociations. Pourquoi ce rallongement ? En partie à cause de la loi Alur qui oblige les vendeurs à fournir un nombre impressionnant de documents.
Par ailleurs, si la vente se conclue à l’aide d’un agent immobilier, les honoraires de ce dernier peuvent nettement freiner la vente.