Le tapage nocturne

Anniversaires, retrouvailles, promotions, fin d’examens, fêtes étudiantes… les occasions d’organiser des soirées chez soi ne manquent pas. 

Subir sans agir

Mais parfois notre seuil de tolérance est atteint très tôt, et on se retrouve rapidement agacé par les nuisances sonores provoquées par la musique, les rires, les cris, ou ne serait-ce que les discussions de nos voisins. Pourtant, le fait que la loi sanctionne d’une amende de 3e classe (450€ au plus) « les bruits ou tapages injurieux ou nocturnes troublant la tranquillité d’autrui » devrait en décourager plus d’un, mais il se trouve que bien des fois, les victimes des agressions sonores qui ont lieu entre 22h et 7h du matin n’osent pas alerter la police ou la gendarmerie pour ne pas se brouiller avec le voisinage. Et forcément, une fois 22h passées, il est rare d’entendre son voisin crier à ses hôtes « Tout doux les amis, on va faire la fête mais sans s’égosiller, sans musique, sans rire trop fort ! On va faire la fête mais sans le côté festif. En fait on va juste se regarder. »

Les bruits de comportement

Mais si le tapage nocturne s’applique aux soirées organisées, sachez que les bruits de comportement, tels qu’aboiements, bruits de bricolage, jeux, pétards, travaux, constituent également une infraction aux yeux de la loi qui punit les auteurs de ces délits.

A qui se plaindre ?

Aux agents de la sécurité, aux officiers ou agents de police judiciaire, aux agents de surveillance, aux gares champêtres, aux agences immobilières, au syndic.