Le cheval de bataille de la loi Alur ne prendra effet qu’à Paris à partir du mois de juillet.
L’encadrement des loyers, honni par les professionnels de l’immobilier, a pour but d’équilibrer les loyers afin d’éviter les abus.
Il ne touchera pour l’instant que les nouveaux loyers et les baux renouvelés des 80 quartiers parisiens (puisque chacun des 20 arrondissements est subdivisé en 4 quartiers). Le loyer de référence sera fixé par l’arrêté préfectoral, tout comme le loyer majoré (de 20%) qui représentera le plafond maximal du loyer, c’est-à-dire le montant qu’il ne pourra pas dépasser. Pour le moment, les baux en cours ne seront pas révisés.
Au départ, lorsque le projet majeur de la loi Alur a été annoncé, il prévoyait de toucher plusieurs villes de France dites « zones tendues », comme Strasbourg, Lille ou encore Grenoble. Pourtant, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est rangé à l’opinion des agents immobiliers et a décidé de n’appliquer cette mesure qu’à Paris.