Le parc hôtelier français a de quoi se réjouir : envers et contre la crise, le tourisme se porte suffisamment bien pour que les amateurs d’immobilier ne rechignent pas à continuer d’investir en nombre dans l’acquisition d’hôtels et de complexes hôteliers, qu’ils perçoivent comme une opportunité aussi sécurisante que compétitive.
Une mise infaillible et toujours de circonstance.
Avec 240 nouveaux établissements ajoutés au menu de son parc immobilier, entre 2011 et 2012, dont plus de deux tiers implantés en grandes agglomérations, l’hôtellerie française sait se montrer toujours aussi appétissante, judicieusement parquée dans la première destination touristique du monde. Dans un contexte aussi attractif, pas étonnant de constater que de nombreux grands groupes hôteliers (parmi lesquels on retrouve généralement Best Western, B & B Hôtels, Louvre Hôtels et Accor) font aujourd’hui l’acquisition de bureaux, qu’ils les repensent de long en large et les rhabillent de la tête aux pieds, et qu’ils se façonnent ainsi un investissement garanti bien douillet, gorgé de vigueur marchande et de rentabilité (de 10 à 15% de retour gagnant, pour être plus précis).
Des prix clés en mains.
En sachant que les dépenses liées à la construction s’intensifient généralement bien plus vite que les recettes portées par le chiffre d’affaires, les experts en projets immobiliers d’hôtellerie s’entendent à dire que les promoteurs doivent proposer à leurs investisseurs des prix garantis. Et en dépit du fait que les méthodes et le processus d’évaluation d’un bien peut sembler complexe, à partir du moment où ce dernier pose un pied sur le marché, qu’il soit sujet ou non à différentes formes possibles de négociation ou de spéculation, sa valeur est dans la plupart des cas rapidement déterminée. De quoi investir sereinement, et à la mesure du volume de son portefeuille…