Tout le monde n’a pas les moyens de devenir propriétaire d’une résidence pour senior, ce qui n’est pas une raison pour ne pas quand même vouloir y résider. Et pour ceux et celles dont le patrimoine ne permet pas d’autofiancer la location d’un tel logement, voici un rappel des différentes allocations d’Etat à solliciter.
L’accompagnement d’Etat à la fin de vie financière.
Mises en places à destination des seniors pour permettre le financement de leur location en résidence spécialisée, l’APA, l’APL et l’ALS sont des allocations attribuées sous conditions particulières qu’il ne faut pas hésiter à demander. L’APA (Allocation Personnalisée à l’Autonomie), s’adresse aux personnes âgées dépendantes résidant soit chez elles, soit dans une structure collective. Elle est attribuée par le Conseil Générale sous couvert de la justification d’une perte d’autonomie, et son montant varie en fonction du degré de dépendance et du niveau de ressource de l’allocataire. L’APL (Allocation Personnalisée au Logement) peut être versée par la Caisse d’Allocations familiales dans la mesure où la résidence pour seniors visée y est conventionnée. Son montant dépendra de la superficie du logement, de la composition de la famille du demandeur, et des ressources de ce dernier. Dans le cas où elle est refusée, la CAF peut, toujours sous conditions de ressources) éventuellement accorder une ALS (Allocation de Logement Sociale).
Bon à savoir.
Pour les seniors déjà bénéficiaires d’une aide ménagère à domicile, pas besoin de faire une croix dessus après avoir passé le seuil de leur nouvelle résidence : elle peut être maintenue en résidence pour senior sur simple signalement de changement d’adresse après du service visé.