Suite à un sondage BVA commandité par la Presse Régionale, la capitale alsacienne se hisse au rang de 6ème grande ville préférée des Français, derrière Paris, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon. La reine du colombage partage sa marche de podium avec Nantes, le tout juste devant Nice, et bien avant Lille et Marseille. Mais qu’en est-il de l’évolution du marché immobilier de cette ville où il semble faire bon vivre ?
Des ventes plus rares, et plus difficiles à concrétiser.
Mais où sont les acheteurs ? À Strasbourg, les personnes seules et les couples qui achètent un premier logement ont quasi totalement disparu du marché, et pour ce qui est de ceux qui n’en sont plus à leur première transaction immobilière, l’heure est à la retenue, à l’hésitation, aux chiffrages et à la négociation. Voilà comment, en à peine une année, le volume des ventes de biens totalisé sur l’ensemble de la communauté urbaine a reculé de 10%, touchant surtout les logements les moins entretenus et les plus excentrés.
Un marché hétéroclite oscillant entre quartiers chics et secteurs sinistrés.
Si les prix de vente font des montagnes russes, navigant entre 1700 et 3200 euros du mètre carré, on isole aujourd’hui nettement les quartiers attractifs, et ceux qui font grise mine. En tête de gondole des secteurs en vogue, on retrouve celui de la zone piétonne nichée dans l’hyper centre (entre 2600 et 3200 euros du mètre carré), celui de l’Orangerie (2900 à 3000 euros du mètre carré), et celui de la Robertsau. Et au rayon des promotions spéciales, c’est bien plus à l’ouest de la Cathédrale qu’on négocie aujourd’hui les logements les moins chers, aux alentours de Cronenbourg et aux abords de Koenigshoffen (1700 à 2000 euros le mètre carré). De quoi y voir plus clair à l’heure d’envisager de localiser son nid au royaume des cigognes, du grès rose, de la bière artisanale et de la gastronomie choucroutée.