Petites bêtes noires devenues grosses des agents immobiliers, les sites web dédiés à la location saisonnière en ligne ont la transaction en poupe, gérant à leur compte la plus grande partie des locations de vacances françaises. Retour sur une success story dont le plus célèbre protagoniste s’appelle Airbnb.
Des avantages et des garanties.
Seloger vacances, Abritel, Novasol, Homeholidays, et bien sûr, Airbnb, voilà bon nombre d’enseignes virtuelles qui ont réussi à s’ériger un pignon sur l’immobilier saisonnier, et à attirer des consommateurs lassés de payer des frais d’agence importants, et conquis par une offre accessible, attrayante et visiblement sécurisée. Il faut dire que la transaction via de tels prestataires se fait dans des conditions alléchantes, aussi bien pour les propriétaires que pour les vacanciers. Figure de proue de ce processus transactionnel, Airbnb innove, s’impose et explose le chiffre de vente : si la location n’est pas conforme au descriptif mis en ligne, le locataire peut compte sur son prestataire en ligne pour lui présenter une alternative tout à fait acceptable. Si l’appartement, la maison ou la chambre mise à disposition se trouve dégradée plus ou moins considérablement, son propriétaire peut compter sur un dédommagement pouvant grimper jusqu’à plusieurs centaines de milliers d’euros.
Une appétissante cerise sur les impôts.
L’une des principales raisons du succès de la location saisonnière en ligne, c’est son volet fiscalité. Cerise sur les impôts : les propriétaires n’ont besoin de déclarer que la moitié de ces revenus locatifs saisonniers, et dans le cas où ils bénéficient d’un label de location saisonnière officiel, ils peuvent même pousser jusqu’à un abattement record de 71%. Attention cela dit à ne pas dépasser le taquet des 32 600 euros de revenus locatifs saisonniers par an, de façon à rester soumis au régime fiscal BIC…